Nouvelle destination pour ne pas rentrer dans l'hiver

J'ai atterri à la Réunion pour une période de deux mois. C'est l'été ici, un petit noël sous les cocotiers, un nouvel an les pieds dans les tong, c'est pas banal.
Je ne suis pas là pour m'amuser, euh quand même, je bosse un peu en biplace.

Le Maroc

Petite escale automnale dans le haut atlas
J’ai découvert les grands espaces Marocains côté montagnes, loin du tourisme de Marrakech. Sensation de liberté, les yeux sont grands ouverts et dévorent la scène. Une envie folle monte en moi, croquer toutes ces montagnes.
C’est parti :
Quelques km après Azilal, nous rentrons dans la vallée fertile des Ait Bou Gmez, première étape au gite Timit. Une grimpette s’impose à Tazi Ait Timit 3200m, matériel light, le bonheur. Après un vol contemplatif, nous terminerons par un soaring magique, le soleil se pose sur l’horizon dans une farandole de couleurs feu.

Nous poursuivons avec six heures de marche pour atteindre le bivouac du lac D’Izourar à 2530m d’altitude. La mule nous a bien soulagé. Cette grande plaine aride est parcourue par les Berbères et leur troupeaux de moutons et chèvres, avec comme simple habitat des Azibs. La vie s’écoule lentement, simplement, le temps n’est pas compté, un appel à l‘évasion de l‘esprit. Les montagnes se dressent tout autour, la végétation semble torturée par le climat. Les sommets nous attendent, alors azimut sanglier, Azourki 3677m, Ouaougoulzate 3500m, avec des vols pour récompense.
Un défilé de couleurs tout au long de la journée, jusqu’à l’extinction des feux et là, le relais est pris par la voute céleste qui apparait et qui offre maintenant un spectacle en noir et blanc tout aussi prenant.

Après une nuit glaciale, voir givrée, nous rejoignons le gite de Youssef, tajine, thé, les batteries se rechargent.
Va la mule, direction Azib Ikkis, depuis Agouti 4 heures de monotrace dans un défilé. Le campement sera deux étoiles, avec chauffage solaire et salle de bain torrentesque.
Le lendemain, à 3400 sur la crète d’Aouri Est, le plateau de Tarkeddit, vierge s’étale sous nos pieds à 2900m, et cette barre du Mgoun avoisinant les 4000m, toute blanche, nous fait de l’œil.
Éole a décidé que non, pas de glissade pour aujourd’hui.

Changement de décor, Tachdirt, village typique qui ne va pas tarder à perdre de son authenticité, l’asphalte arrive a grand pas.
Ascension pour Angour, la roche est noire, formée arrêtes, d’éperons, ce massif laisse apparaitre des traces de roches éruptives. Le sommet ne sera pas accessible sur cet itinéraire et de toute façon le vent souffle fort aujourd‘hui.. Alors méditation.
Le lendemain, tôt nous entamons la montée à Bou Iguenouane 3900m, pas de chemin marqué, d’un bon pas nous arrivons sur le pierrier final, le spectacle est grandiose, les conditions sont parfaites pour un vol thermique, dans un ciel bleu de bleu.
Après quelques ronds dans le ciel,nous posons sur les petites terrasses du village,on est tout sourire.
Le retour à la mez approche, il faut vite revenir, reste encore beaucoup de sommets sur la liste.

voilà

c'est fini, Yann MARTAIL, GRAND CHAMPION de cette finale en Turquie, trop fort ,Jean Marc CARRON se hisse sur la 3ième marche du podium, la France est première nation. Chez les filles, Petra reste la meilleure, Seiko qui a tenu toute la compétition en tête rencontre quelques problèmes sur les dernières manches, elle se place 2ième et Elisa 3.
Bravo les champions.

samedi avec un ciel comme ça...

La masse nuageuse est importante, et ça ne doit pas s'améliorer. Alors, tout va très vite, l'organisation est au point maintenant, sandwiches ok, manche 39km, temps mini, pas de points a prendre.
On a quand même le sentiment que cette manche va être bâchée, mais non ça monte et même c'est bouclé.Ils sont trop forts et à ce jeu là, Yann Martail a excellé, il entre dans la légende, Champion de la coupe du monde.

Vendredi

La journée s'annonce plutôt belle, les nuages et le vent de la veille, ont laissé place à un soleil généreux.
Sur le décollage, les conditions sont dans le bon sens.
Le directeur d'épreuve, annonce 80 km, et comme si c'était pas assez compliqué, la première balise doit se faire face vent. On est une 15ène a tomber. Retour maison, avec un petit goût de quelque chose de raté.
Le grand Jacques, un Français fait le goal tout seul, Maxime se les manges encore et Droin droin est premier au classement, demain, verdict.

jeudi pas de manche visite

Aphrodisia, site Romain pour les curieux, belle journée avec les amis, grosse rigolade.

mercredi

Pas de manche, il parait qu'il y a du vent.
Promenade dans la nature, baignade,repos

Mardi

Comment ça y'a encore du vent?
De l'ouest cette fois, nous partons sur un autre site à 2 heures, au sud est de Denizli.Voilà un super endroit pour voler.
On a la manche, tout va bien, le déco est pas mal alimenté, mais même plus peur. C'est parti, on bidouille deux, trois thermiques, attention de ne pas se laisser reculer derrière, on n'avance plus des masses.
Puis notre ami le vent rentre et tout le monde va poser, voilà.
Un repas est organisé sur le site, puis retour maison dans une ambiance extraordinaire.

lundi

La journée sera ventée, nous décollerons du décollage intermédiaire.
Encore une manche de skotchadou, B1 et posé, heureusement que se n'est qu'un jeu, y'a quand même moyen de péter les plombs.
Bon, on se console avec une petite piscine, un petit apéro et une bonne bouffe entre amis.
Bonne nouvelle, 4 français ont bien marchés.

Journée offffffffff

Nous avons profité de cette journée pour faire trempette dans les vasques du site de Pamukkalé, curiosité géologique de la nature, ses eaux chaudes à 45°, elles sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique, avec l'air tous ça se transforme, s'évapore, et ça donne voir photos

quatrième manche samedi

La journée s'annonce ventée mais visiblement manchable, 107 km avec des retours prévus face vent, on va rigoler. Petit barbecue au déco sympa, tous les pilotes s'activent, on est dans les starting-block, feu. Le placement au start n'est pas drôle, il faut r avancer au vent sans cesse pour ne pas se retrouver scotché, les conditions sont bien allumées,la B1 se fait sous le nuage, facile, je m'écarte de la ligne active pour ne pas rentrer dans les nuages, j'aime pas. Je vois sous mes pieds les furieux qui reviennent à bloc de B2 et du coup je m'intéresse au raccrochage. Malheureusement, ma voile ne me permet pas de lutter dans ce vent, je finis en dynamique sur une petit bosse à ras le sol.
Au final, les meilleurs pilotes font 60km, et posent tous ensemble.
Seiko, notre français, japonaise est toujours devant avec une avance confortable.
Demain off, visite du site de Pamukkale.

Friday 3 task

Je ne veux pas me répéter, mais les flammes sont tendues comme des arbalètes.
On sèche au décollage, le soleil tape, les discutions vont bon train, ça rigole, et ça s'arrange un peu, j'ai dis un peu. Bon s'est parti pour 59km, vent de cul vu le tracé de la manche.On bagarre pour sortir, il faut r avancer au vent, aucun thermiques nous permet de nous extraire. Et bien évidement, au moment du start un petit coup de moins bien pour les conditions, on passe à la trappe. ça sent la cours au rattrapage. Les groupes sont partis, et c'est la lute dans la plaine, je n'arrive à rien, je me bat et fini à 5km du goal.
Je n'arrive pas a me mettre en mode compétition, je fais du loisir et je bien en l'air et je flâne.
Je fais une rencontre extraordinaire avec une femme qui m'offre l'hospitalité, on a échangé pendant une heure, on a mangé, bu,rigolé. Ma petite colère intérieur, c'est vite oublier avec cette femme. La récup par contre, nulle, 3 heures pour arriver,à l'hôtel à 23 h.

Jeudi deuxième manche

Le vent souffle au décollage, bien plus encore que la veille, on est très pessimiste sur une éventuelle manche.
Mais comme avant hier, tout se met dans l'ordre, avec du vent toujours, mais volable.
63km, le vent est sud, les plaf a 3600m, confortable. On décolle avec l'ordre du classement générale, donc à la fin, le start bien sûr avec du retard. Le vole est péchu mais agréable, je me fais plaisir et ça c'est cool. La hauteur du plafond nous permet de contempler un paysage, sec est aride, avec des reliefs bas est structurés. La carte IGN en relief.J'adore.
Je bétonne les thermique et fini sur l'accélérateur les 3 dernières balises, le goal s'approche, voilà c'est fait.

Première manche

Le site plein sud à 1650m, regarde une belle plaine, pas beaucoup de dénivelé, il parait qu'on peut faire des tas ici, alors attention.
On nous propose une manche de 71 km, le start est pour 14h, et c'est du grand n'importe quoi au décollage, le vent est complètement fou, ça tourne dans tous les sens, surtout le mauvais, et les pilotes nerveux n'arrivent pas à gonfler leurs avions de chasse. Le temps avance et la moitié des pilotes sont en l'air. Tout ça pour dire qu'on ne sera pas à l'heure au start. 5 mn pour moi, 1 h et plus pour d'autres, pas très équitable ce début de course.Tant pis , on s'accroche. B1,B2,j'arrive à B3 en plaine, je claque et sur le retour, on est poussé par le vent, mais bien sûr pas du bon côté, alors ça bagarre mais en vain, ça fera que 32km. Bon, il faut savoir que ça a posé un petit nombre de tout bons pilotes.
Pour la finale, le règlement dit qu'on supprime une manche toutes les 3 manches, ça veut dire que j'ai grillé mon joker today.J'ai pas vu les résultats, mais ils sont nombreux à boucler. Bon à demain.

Départ lundi pour la finale à Pamukale

Un petit week-end à St Hilaire, où a lieu comme chaque année le plus grand rassemblement de voleurs de tous horizons, beaucoup de nouveautés à découvrir, des belles images sur grands écrans, du rêve évidement, trop chouette. Je serai cette année sur le stand Gin, belle équipe qui se décarcasse pour ces pilotes et sa clientèle.
Lundi, c'est partie direction la Turquie pour la finale, je pars avec une boom GTO, besoin de me refaire un moral d'acier. Je vais voler l'esprit tranquille et me faire plaisir, c'est mon premier objectif.
La compétition va être longue, la régularité peut payer. Y'a plus ka.
A tout bientôt.

le chablais c'est fini pour moi

Après un vilain sketch au Tuet avec secours, évacuation en hélicoptère, urgence et 24h d'observation, ma santé est ok, grosse frayeur, une contusion pulmonaire, rien de grave. Il me faut analyser avec rigueur cet incident de vol et en tirer les bonnes conclusions.
Je vais continuer ma saison de biplace, et me préparer plus sérieusement pour la super finale de la coupe du monde à très bientôt.

le championnat de France dans le Chablais

De nouvelles montagnes a découvrir, on a décollé du mont Chery aujourd'hui, manche de 81 km, start à 4km de B1, 13h45 go. Le parcours nous ballade des Gets mont de Grange au Carros, puis le Marcelis, Crillou, retour les Gets.
Je fais un start très médiocre, le vol qui s'en suit est truffé d'erreurs, manque d'entrainement, je n'ai pas touché la voile depuis un mois. Normal.J'ai bouclé.
Ce vol m'a épuisé, les conditions m'ont parues très sportives, je suis naze, demain, c'est la même. Biz

Chez les hommes, le russe, Taro le Japonnais et Alex Hofer le chinois d'adoption

Deuxième manche c'est parti pour 80km, un peu de vent, il décide de nous mettre une balise moins loin direction le sud et de nous jeter dans la plaine, on la traverse, on part vers le nord, on revient sur le relief, encore une balise et attéro.
Je boucle avec ma copine Christine, on se félicite, satisfaites de notre vole.

Dernière task, 40km, le ciel est tout bâché, les conditions sont toutes petites, temps mini, une fuite en avant s'installe, ça tient pas, la plupart des pilotes posent à 11,12km. Denis et arnaud arrivent à s'extraire et parviennent à faire 26km, le petit Hofer, trouve une planque sous le vent et ressort comme un petit diable, il est le seul a boucler, bravo. Une manche sans point.
Résultat des comptes, je me hisse sur la première marche du podium,Christine est deuxième, les français sont bien placés. La France finie première nation, et notre team kortel deuxième.
On a fêté ça jusqu'au bout de la nuit.

On a pu jouer sur trois manches seulement et oui, les conditions climatiques sont capricieuses partout dans le monde.
Une de 70km, on part vers le sud pour aller chercher une balise puis c'est la plaine qui s'ouvre à nous, que du bonheur, mon terrain de prédilection, jamais de points bas, pas de doute dans mes choix, je perds un peu de temps sur la fin de la manche et je goal.Les copains sont déjà arrivés et me félicite, je suis la première fille. je suis dans le match.

Nous avons pu assister à une cérémonie d'ouverture gigantesque. Nous étions à l'honneur, défilé de tous les pays participants à cette coupe du monde, un spectacle avec des personnalités artistiques Chinoise, un ballet aérien, avec montgolfières, para moteurs,et feu d'artifice. Beaucoup de couleurs, de joie, de chaleur.

mercredi, entrainement

Après le Japon ,la Chine est déroutante. On a débarqué dans un pays où plus rien n'est ordonné, le trajet dans le train populaire a été hallucinant,les gens s'entassent, pas de place pour tout le monde, cinq heures de trajet dans le sas, avec des chinois qui fument comme des pompiers. On te regard comme une bête curieuse, ça crache de partout,les mamans font uriner les enfants n'importe où. Le choc quoi. Mais bon, ça fait blizzard après le Japon.
Nous sommes installés dans l' hôtel du PC exceptionnellement propre, et la vie s'organise.
on monte sur le site, 1 heure de route, le spectacle est beau, la vue n'est pas limpide , voyons voir dans les aires. Une belle falaise, une plaine généreuse, on ne sait jamais ce qui il y au dessus, les spécialistes météo du site sont très pointus, j'ai confiance.
on remonte vers le sud sur 16 km pour découvrir la topo du site, on vole dans un brouillard de houf, on voit pas grand chose. Reconnaissance importante pour la suite des évènements.

Made in China

On est pas dans le même pays, houa, ça déménage.

Samedi à Hakuba

Un voile c'est installé, on part pour une manche de ... avec des conditions qui s'annoncent toutes petites, on avance à petits pas, j'ai enlevé du ballast, pas bien, je ne fais que fermer et cravater. La quatrième m'a était fatale, je suis un peu brusque sur les commandes et vrac, secours et poum dans un arbre perchée à 8m de haut sans pouvoir descendre seule. De l'aide merci. Tout va bien mon matériel est intacte et mon moral et ++. Surprise en sortant de mon arbre, qu'est ce que c'est? des singes partout sur la piste de ski, chez nous on voit plutôt des marmottes. Merci au guide Japonnais, trop fort. Ma copine Joanna gagne chez les filles. Et notre champion s'appelle LUCA, bravo. Luca,Arnaud, Julien, Fred, Olivier sont qualifiés pour la super finale, yes.

le mont Fuji

Vendredi, la seule journée volable, l'organisation à une idée de génie, prendre les bus, rouler 3h30 vers le mont Fuji, et profiter de cette extraordinaire journée. Levé 5h, tout le monde est à l'heure, ça traine pas.Les yeux encore plein de sommeil, nous voilà devant ce monstre de Fuji, inespéré, on est tous sous le charme. Le décollage se trouve aux premières loges. Une manche de... je sais plus, des allés retours au relief, des départs toutes les 10 mn. Je foire plusieurs déco et me mets en retard. Ca marche sur la crête sans enrouler, mais les nuages forment ça me stress, je décide de les éviter et hop je me retrouve basse et perds beaucoup de temps, je ne peux pas boucler, le plafond est plus que bas. Zut. Beaucoup de pilotes sont au goal. Les Français sont plutôt bien.

deux jours sans manche

Nous avons pu visiter Nagano et sa site médiévale

mardi tous au déco

Aujourd'hui, départ très tôt pour le déco, 10h, le ciel est perturbé le vent en altitude est sud ouest fort, le plaf descend pendant le briefing, on nous annonce une manche à 39 km avec des zigouigoui et un coup de vent violant vient tout démonter, les voiles encore dans leur housse volent, les casques dévalent la pente et ça wine. Manche annulée. Petites grillades, footing pour évacuer et oh malheur, on se fait une partie crêpes. Et encore, il pleut, il pleut.

On nous a lâché dans le centre de Nagano et nous avons pu voir de très beaux temples, j'ai capturé un moment de prière avec les moines. Beaucoup de Japonais viennent prier, c'est un site très fréquenté. Après ça , il nous on laisser au temple de l'électronique,c'est pour les garçons ça et ensuite un super bar à sushis, des plats qui te passent sous le nez et tu chopes les assiettes qui te font envies, une petite navette vient jusqu'à toi si tu as besoin d'un plat plus particulier, un appel à la consommation.

lundi Nagano

Dimanche pas de manche, c'est la fête à la grenouille

Il a plu toute la journée, sans interruption, du délire, même en Bretagne il y a des accalmies, alors on a fait des crêpes.
Demain,ça ne devrait pas voler, l'organisation nous propose une visite de Nagano, je crois qu'il y a beaucoup de temples à voir. On espère un créneau pour mardi.

Samedi à Hakuba

hier un accueil Japonnais au PC et nous voilà parti pour un vol d'entraînement exceptionnel parce que des plafonds comme jamais, 3000m les pilotes du site n'en reviennent toujours pas. On a pris nos marques. La vallée est tapissée de rizières, la neige est toujours présente sur les sommets et la végétation est aussi très verte.

La fin de journée c'est soldée par la soirée de cérémonie d'ouverture, c'est le feu d'artifice des couleurs, des plats en veux tu en voilà. On a pu assister à une démonstration de boum boum sur du tambours avec un groupe de jeunes locaux,ambiance très simple et agréable.

Enfin à Tokyo, le voyage à été long, toujours aussi inconfortable ces avions, à quand la téléportation?
Hier, découverte des transports en commun à Tokyo, rien à voir avec la France qu'elle discipline, pas un bruit ne fuse, on parle pas, on ne téléphone pas, on rigole pas c'est du sérieux le métro.La vrai vie en est en sous sol, un marché extraordinaire de produits variés, bizarres parfois et très colorés, un appel à la gourmandise, et on s'est pas gêné. Une nuit bien méritée dans un quartier très tranquille et c'est reparti pour la destination finale Nagano, où nous venons d'arriver. Station de ski très connue et très pas bon marché.
La météo est pas mal pour demain, alors bonne nuit les petits.

Made in Japon

Et voilà, Yassen monte sur la première marche, Stéfan 2 et un Slovaque de la vallée.
Je termine 14 au géneral, le côté positif c'est que je me suis familiarisée avec mon aile dans des conditions plutôt costaudes et que je maitrise mon nouveau GPS. C'est un chouette endroit pour le vole de plaine. On comprends rien à cette langue, pas grave, on s'exprime tous de la même façon dans le thermique.

Samedi

Dernière manche, 62 km à parcourir, les conditions sont pas vraiment réveillées, nous non plus, je décolle vite parce que le déco est petit et va vite s'encombrer. Bien joué, pour sortir c'est tout petit et il faut de la place pour s'exprimer. Je suis super bien au start, cette fois je cherche à monter au plus haut, et go. Je rejoints une vallée plus loin Yassen, Stefan arrive avec peter. on se fait une superbe ascension et partons vers la première balise.Ils sont tous avec des R10, dans la transition je suis un peu plus bas et ne parviens pas à me mettre au vent pour choper ce super extracteur avec les copains, griiiiiiiii. Je glisse sous le vent rabale 30 mn et pose. Une heures plus tard, le ciel s'est allumé ça passe mieux, mais pas beaucoup plus loin. Yassen boucle.Il est trop fort.

J'ai beaucoup d'amis

Vendredi, même site même thermiques qui démontent, une manche nous balade sur 71km, le début de manche est tonique, on arrive à claquer la première balise, pas très haut, nous sommes obligés de taper le relief, alors que 4 pilotes plus rapide chopent un bon thermique milieu de vallée, et filent. Le vent rentre à nouveau, il faut s'extraire, un peu d'altitude nous voilà avec Francis sous le vent avec du plus 10ms, Francis s'accroche et passe, j'y vais mais j'ai peur et ça passe pas, je glisse dans cette vallée ventée et pose au KM 23, comme bon nombre de pilotes. La manche n'est pas bouclée, une balise face vent est imprenable. Stéphane est le plus loin aujourd'hui.

L"amélioration se fait sentir jeudi, mais le vent est là, nous partons sur un site à une heure de route de Planica, le 4X4 est obligatoire pour monter sur tous les déco.
Une manche est lancée, les thermique sont étrangements puissants ici, on se fait décapsulé la courge, un peu trop gourmands face au vent, sans assurer le plaf, nous posons en tout début de manche. 5 pilotes bouclent les 29km. Yassen est le premier, un des meilleur pilote de PWC.

la slovaquie

Bonjour les amis, une petite visite vers les pays de l'est, nous a fait découvrir un pays très accueillant, une belle nature, des petits reliefs, un peu comme dans les Vosges. A planica, les maisons traditionnelles sont toutes en bois, les habitants sont très proches de la terre, tous possèdent un petit potager, la vie est calme et paisible.
Les organisateurs se décarcassent pour optimiser les journée malgré une météo plutôt maussade. On vole samedi, sur une petite but en dynamique, très agréable. On se déplace dimanche, une manche est proposée mais annulée avant même que les pilotes se mettent en l'air, du vent est annoncé et ça burle déjà au déco. Nous volons quand même, 4 pilotes arrivent à sortir.

Les podiums

Samedi deuxième et dernière manche

Aujourd'hui, le ciel est pavé comme dans les livres, belle manche en perspective.Le DE nous annonce 63,7km, cinq balises trois en plaine , deux au relief sur le finich. On arrive tous a trouver de bonnes places au start, pour une fois je suis à l'heure, la course est lancée. sous ma nouvelle GIN, tout parait plus simple, plus évident, accéssible, je m'en réjouis et je suis donc cette meute à bloc. je reste au contact, claque la première balise, le premier groupe va vite, et se fait un plan bas qui ne m'attire pas vraiment, alors avec mon groupe on assure, et voilà pour la deuxième, le retour au relief porte bien, y'a juste a accélérer un peu et laisser flôtter.Je trouve sur mon chemin ma copine Elisa, elle sort mieux que moi sur un thermique et me distance, je choisis de faire une option vallée qui me permet de revenir devant, je peux boucler alors deux minutes devant elle. Les garçons sont arrivés à la lutte comme d'habitude, Mr Urban met 3 minutes au 2ième, et ensuite ça rentre vite derrière. Luca et Ludo sont bien placés, la Brésilienne passe première fille sur cette manche, bravo, on s'est régalé. Cette compétition a était longue, parce que beaucoup d'attente, il fallait rester concentré, et y croire, résultat cinq Français sont qualifiés pour la super finale, ça c'est fait. Elisa se glisse à la première marche du podium, je monte sur la deuxième, Kmila finie 3ième, au général, dans l'ordre : Urban, le sud af Russel et le frangin Alias, Ludo est 5ième, Luca 7 et Maxime 10 ième. Ce groupe France est une source d'inspiration, il nous porte et nous pousse vers l'avant, l'ambiance est top. Maintenant prochain rendez-vous le Japon, yes.

vendredi, une manche

La manche va commencer, 54 km, dans une belle plaine, un peu d'est mais rien de grave. Les pilotes sont a bloc, mais le vent au déco est plutôt pas top, le choix du décollage a était primordial pour cette première manche, la couverture nuageuse empêche bon nombre de pilotes à prendre le départ, nous ne seront jamais à l'heure pour le start. Plusieurs grappes s'échappent vers la plaine en direction de la première balise, enfin un créneau, faut pas le louper celui là!! Une sortie pas facile, c'est tout petit, il faut sans arrêt se replacer, nous sommes deux a extraire, plus loin un nuage bien formé nous attend, on fait le plaf 2400m d'altitude et une glisse au plus droit vers la balise nous pose à 22km.C'est la pampa, la récup ne va pas être simple, mais en fait, je vois les copins qui sont là a attendre la navette, en voilà une bonne nouvelle. Quelques pilotes, ont pu accrocher un thermique de plus et atteindre 37km. Bon, c'est pas folichon, mais au moins je me suis sortie de ce trou. on est trois filles dans les mêmes km. Demain tout se joue, c'est la dernière manche, soyons en forme.

Le ciel est mitigé, nous aussi, l'organisation decide de monter, ça burle encore plus qu'hier, on se fait une halte avec les Brésiliens, pour essayer cet engin, une planche à roulettes articulée sur deux roues folles. Très accèssible, nous nous prenons au jeu. Le ciel est monstre chargé et nous voyons les pilotes redescendre du déco, pas de manche aujourd'hui.
Nous avons profité de cette après-midi pour nous divertir aux thermes, très relaxant.

Mercredi 7 avril

Enfin, on monte au déco, mais la présence du vent fort dans la végétation, nous laisse deviner que c'est pas gagné. Une manche de 55 km est lancée, les pilotes se pressent pour décoller, on se fait arracher sous les R10, ça pulse. J'observe le spectacle avec la certitude que la manche va être annulée. Et voilà la messe est dite.

mercredi

mardi pas de manche

Il pleut, ça mouille, glouglou; Il y a des inondations à Rio, des glissements de terrains, le journal TV nous montre des images pas top.

pas possible de se mettre en l'air

lundi 4 avril, la manche est annulée, pas beau, un peu de natation pour cette après-midi ça va nous détendre et un succos pour faire le plein de vitamines, c'est quand que ça vole??????
Mais le dieu du ciel en a décidé autrement, me dis pas que ça vole........
Nous voilà prét en un rien de temps, vite nous courrons vers le télécabine qui va j'espère nous monter sur l'air de décollage.Il est un peu vieux cet engin,ça fou la trouille. On y est, cette nouvelle voile va nous montrer ce quelle dégage comme énergie. Houa, c'est du delire, déco agréable,le virage est facile, bonne glisse, de la vitesse et tout et tout. Une petite heure, ça fait du bien, tous les plateaux derrière le déco étaient sous la pluie, devant pas top non plus alors allons poser. Du grand bonheur.


Dimanche, pas de manche,on a vu ça et ça

Le Brésil et ça verdure

Bonjour à tous, nous avons posé nos bagages après un long voyage qui m'a semblé interminable. Nouveau site, nouveaux horizons, Pocos de Caldas est une ville assez bourgeoise genre Annecy, pas bon marché du tout, c'est pas le Brésil que j'attendais. Le goût pur pays, c'est quand on se vache dans les petits villages, alors patience, mais l'idée c'est aussi de boucler les manches, ah, ah. Le paysage est magnifique vu du décollage, un appel au vol, vite vite de l'altitude petit thermique, j'ai envie de contempler ça de là haut.
Sinon, la première prise en main de ma voile a été brève, un plouf, mais bon des sentations plutôt positives. Le groupe français est prét a faire feu, la bonne humeur est bien au rendez-vous, y'a plus qu'à. Je vous tiens au courant dés que ça bouge.

Il fait un temps de chien cette année, pas moyen de mettre un bout d'aile dehors

Cette année c'est l'année des grands changements, je vole maintenant avec le team GIN, une très belle équipe, qui j'espère va me donner des ailes. J'attends la toute nouvelle boom 7, je suis très impatiente.
Le premier rendez vous sera le Brésil, nous sommes plusieurs Français a faire le déplacement, attention tenez vous prêt : c'est du 3 au 10 avril. En attendant, il va falloir se remettre à enrouler. A très bientôt pour plus de news