Aujourd'hui vendredi, nous avons beaucoup de certitude sur une annulation de manche, alors on fait la grace matinée. Pas manqué, on ne volera pas. La competition va se terminer, dommage pas beaucoup de manche pour s'exprimer, cette expérience aura été encore très enrichissante sur tous les points, humain, mentale, technique etc... une bonne cohésion de groupe, c'était primordiale, 15 jours de vie commune à 18 dans la même maison, tout c'est bien déroulé. Charles est le plus fort, je suis vraiment admirative et heureuse pour lui, champion de la coupe du monde. Elisa fait deuxième, elle ne confirme pas ça place de championne du monde, mais bravo pour sa performance. La remise des prix se fera demain samedi, de beau podium en perspective.
J'ai beaucoup à progrésser, cette nouvelle voile me motive, l'envie d'apprendre est toujours grandissante, je serai l'année prochaine sur le même circuit, mieux préparé. A bienôt bizzzzzzzzzz
Orlane
vendredi 11 septembre 2009
Pour mercredi retour au décollage de Poggio, le nord est est toujours là mais moins fort. Une manche est lancée, les plafonds sont à 2800m, on se caille au start. Pas trop mal placée, je peux partir avec quelques pilotes, les conditions sont pas très confortables, je me concentre sur cette aile qui bouge aujourd'hui plus que d'habitude, il y a du vent c'est incontestable. Start, puis deuxième balise, je vois le groupe de tête s'engager dans la plaine toute à l'ombre et tomber. Un groupe pourtant raccroche un thermique salvateur en rabalant au sol. Je suis dans un small thermique avec deux camarades, mais c'est peine perdue, une dernière solution s'offre à nous, partir au soleil, mais je reste dans cette idée de m'avancer devant et dans le vent. Beaucoup de pilotes posent autour des 40, 38, bornes, 19 boucles dont Charles Caseau, qui est très bien placé pour le podium. 37 pour moi au dur dur.
Jeudi, le vent est bien là, les nuages viennent perturber le début de manche, on décolle, c'est noir de partout, il pleut plus au nord sur le massif, ça sent l'annulation. On annonce à la radio qu'il faut aller poser.
Jeudi, le vent est bien là, les nuages viennent perturber le début de manche, on décolle, c'est noir de partout, il pleut plus au nord sur le massif, ça sent l'annulation. On annonce à la radio qu'il faut aller poser.
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